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Pensées intimes
Seule au monde, j'erre dans les rues désertes de mon existence subissant les cris de déchirrure de mon âme. Je suis hantée par des idées suicidaires...Je n'ai cessé de penser que vivre c'est vivre pour quelque chose, pour quelqu'un..vivre sans but, sans conviction, sans rêve, n'a aucun sens...
Et là aujourd'hui six ans après, je ne pense plus la même chose...six ans après je me sens vieillie de 1000 ans. J'ai vécu tellement de souffrances que j'ai volontairement ignorées, j'ai donné plus que je n'ai reçu, je me retrouve abandonnée par mon destin, haïe par l'autre, isolée par mes sentiments. Six ans après, j'ai tout perdu, trahie par le temps, l'espace, l'entourage, ma persévérance n'a fait que retarder l'échéance...Que vais-je faire? Me donner une ultime chance? M'isoler à jamais de peur de rendre malheureux un être de plus? Fuir mon quotidien, ma vie pour en créer une autre ailleurs? Aurais-je été si exigeante? Aurais-je mérité ce qui m'arrive? Surement. A vouloir bien faire les choses, on oublie très vite que tout ne dépend pas que de nous, il y a des forces cachées, sur-naturelles, enfouies en chacun de nous, qui nous guide vers notre destin aussi improbable qu'il ne puisse l'être...
Devons-nous subir la loi de cette force cachée? Devons-nous nous révolter contre nous-mêmes?
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Commentaires
il faut apprendre juste
à vivre ...à faire face..à ne pas se voiler la face...placer en nous-même notre propre raison de vivre....placer le bonheur dans l'autre, dans les autres ...fait de ce même bonheur une chose très fragile...le
bonheur est très relatif comme toute notion de sentiments et d'émotions...le bonheur un jour pourrait être un simple sourire, un voyage au bout du monde, le sentiment du devoir accompli, aider l'autre, dormir....a-t-on besoin d'avoir toutes les formes du bonheur d'un seul coup?a-t-on besoin de ne voir que les bonnes choses?n'a-t-on pas besoin de connaitre le bonheur et de le perdre un peu pour mieux le reprendre sous une autre forme?il faut faire comme amélie poulain
cultiver les petits plaisirs car comme le dit ARAGOn "le bonheur comme l'or est un mot clabaudé'bonne idée
...je pars tout de suite m'acheter ma tartelette au chocolat préférée, sans elle ma journée pourrait tourner au cauchemar ;0)Prévert disait
"J'ai reconnu mon bonheur au bruit qu'il a fait en claquant la porte". Le mieux, c'est de s'en apercevoir avant mais on est desfois sourd d'oreille...ce n'est
pas si facile que ça cosmic...parfois on est à l'écoute mais pas de la bonne mélodie...cosmic
moi je dirai l'inverse...on reconnait le bonheur quand il frappe à la porte....une porte que nous devons laisser ouverte sinon il aura des bleustoujours
est-il possible de le reconnaitre, entre être "sourd d'oreille" et "aveugle", la tâche devient difficile...à force
le coeur s'endurcit et l'handicap est inévitable...je reviens sur la réflexion d'inès...il faut cultiver les petits plaisirs pour irriguer son coeur continuellement..je rajouterai qu'être ouvert et accepter le "bonheur" tel qu'il se présente est la meilleure façon de le vivre..attention toutefois de tomber dans l'idéalisme et de ne plus avoir les pieds sur terre, car le retour à la réalité peut être violent et nous fait perdre tout sentiment noble...je pense
que pour résumer, il faut connaitre la souffrance pour pouvoir savourer le "bonheur", bonheur et souffrance sont la plupart du temps indissociables.On associe le bonheur
a la liberte. Liberte de penser, de parler, de regarder, de faire...Alors qu'en fait c'est exactement l'inverse. La seule vraie liberte pour moi est de pouvoir choisir son maitre et le style d'esclavage que l'on est capable d'endurer toute sa vie (bien sur, je ne parle pas de SM).bonjour
MAC-AU-LAIT ;) tu exprimes différement ce que j'ai voulu faire passer à travers mes pensées...l'être humain a "trop" soif de liberté, c'est un pouvoir qui, mal exercé, tourne au vinaigre...moi j'utiliserai le couple (But, contrainte) que (maitre, esclavage) ou (liberté, obstacle)furtif+
t'es une fille ? je sais pas pourquoi, depuis ton quiz à 900 m, je te voyait comme un avion furtif... j'avais omis le+... desoledPas tout à fait,
Furtif, car je ne crois pas aux forces obscures, sauf quand elles se nomment "inconscient" :)mais qu'est ce
que l'inconscient si ce n'est le refoulement à la surface de sentiments et de volontés qu'on n'ose pas dire...l'inconscient ne l'est que par rapport à la réalité de tous les jours, l'inconscient c'est ce qui caractérise le rejet du quotidien mais comme son nom l'indique il n'est pas forcément compatible avec notre vie...slt bob
ça fait un bail,combien de fois devrai-je te rappeler que je suis ce que je suis pour qui le croit...je comprends
vite quand on m'explique longtemps, mais une fois que c'est imprimé c'est définitif !Il ne faut pas avoir
peur de la terminologie. Ton maitre ne doit pas etre un Gourou, mais un sage ou une hygiene de vie a laquelle tu t'astreint ou...Furtif mon nom est Yehuda ou pseudonyme Makolet qui se prononce Makolette. Cosmic Bonjour tu as recu mon mail ce matin?pensée furtive
l bonheur est quand on aime..quand le coeur bat ..diffremment...le début du malheur :quand l'autre ne nous aime plusDes périodes
difficiles à vivre qui laissent des marques..Dans ces circonstances,je ne pense pas que la meilleure chose est de se rebeller contre soi-même.On vit des moments délicats puis la roue tourne un jour ou l'autre, le bonheur arrive un jour ou l'autre même si il est éphèmere..Je pensais que tu étais un homme et en voyant "Aurais-je été si exigeante?" j'ai compris :)) A++
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On ne subit pas cette force obscure. Si on se met dans son sillon (=accepter cette force) elle fait circuler en nous l'énergie (ki ou chi) dont on a tous besoin et on pète le feu.